L'avocat, un allié dans la prévention de l’obésité

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February 1, 2023

L’obésité progresse en Europe et en France 

Le 4 mars 2023 sera consacré Journée mondiale de l’Obésité. Lorsque l’on sait que la Fédération mondiale de l'obésité prévoit qu'une femme sur cinq et un homme sur sept seront atteints d'obésité d'ici 2030, cela devient une source de préoccupation mondiale. L'obésité est définie par un indice de masse corporelle (IMC) de 30 ou plus. Un IMC compris entre 25 et 30 est considéré comme une "surcharge pondérale". 

Un rapport publié en 2022 par l'Organisation mondiale de la santé indique plus précisément que 59 % des adultes et près d'un enfant sur trois sont en surpoids ou obèses en Europe.

Atlas mondial de l'obésité 2022 - Source : Collaboration sur les facteurs de risque NCD-RisC (2017) et projections de la Fédération mondiale de l'obésité.

En France, d’après la Ligue contre l’Obésité c’est près d’1 adulte sur 2 qui serait en situation de surpoids ou d’obésité et précisément près d’1 adulte sur 6 en situation d’obésité (17%). L'OMS reconnaît que l'obésité est une maladie complexe ayant des conséquences graves sur la santé et liée à des maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l'hypercholestérolémie et l'hypertension artérielle. 

Bien qu'il soit communément obsérvé que le risque de devenir obèse puisse être déclenché par divers facteurs tels que des maladies génétiques et un manque d'activité physique, les experts considèrent également qu'un régime alimentaire malsain/peu équilibré est l'une des causes principales de l'obésité. Et cela ne concerne pas uniquement les adultes. En effet, plus alarmant encore, la Ligue contre l’Obésité estime que 34% des enfants de 2 à 7 ans sont en situation de surpoids ou d’obésité en France.

Séverine Durin, Diététicienne Nutritionniste, membre de différents réseaux de santé pour la prévention et la prise en charge de l’obésité pédiatrique revient sur les causes du surpoids et de l’obésité chez l’enfant : 

«La génétique pour une partie, et pour une autre partie, le manque d'éducation alimentaire (développement du goût, manque de diversité alimentaire); mais aussi un mauvais apprentissage de comment manger (assis, lentement, sans contrainte de devoir finir ou de ne pas se resservir). En cause également un excès de consommation de denrées ultra transformées qui contiennent trop de sucres et de graisses de type industriel. Enfin, une sédentarité qui s'installe de plus en plus tôt notamment à cause des écrans. L'enfant apprend la diversité et le comportement alimentaire principalement par mimétisme. Il est donc conseillé de manger de tout devant ses enfants, de leur présenter les aliments plusieurs fois, éventuellement sous des formes différentes pour leur apprendre à développer le goût, éventuellement cuisiner en leur présence et/ou avec eux.»

L’avocat, un allié précieux dans la prévention du surpoids et de l’obésité

Une série d'études, soutenues par le Centre de nutrition de l'Avocat, ont révélé que la consommation d'avocats pouvait contribuer à la gestion du poids (notamment en augmentant efficacement la sensation de satiété après le repas), mais qu'elle était également liée à diminuer le risque de surpoids ou d'obésité. En effet, les avocats regorgent de minéraux essentiels tel que le potassium (ils en contiennent plus que les bananes !), et de vitamines du groupe C, E, K et B qui nous aident à prévenir de nombreuses maladies telles que le syndrome métabolique (association de plusieurs troubles tels que le diabète, l'hypertension artérielle et l'obésité). Par ailleurs, les avocats sont pauvres en sucre, ce qui leur confère un faible indice glycémique (IG).

Photo: Hass Avocado Board

Pour les enfants également ce fruit représente un intérêt pour (ré)équilibrer l’alimentation. Séverine Durin détaille : «Un avocat apporte des fibres, des graisses naturelles et de bonnes qualités, de type mono insaturées majoritairement et saturées, et un bon profil protéique ce qui contribue à l'équilibre nutritionnel. Cela fait partie de la diversité des aliments, et c’est une quantité adaptée à l'âge de l'enfant.»

Une portion standard d'avocat ne représente qu'environ 80 calories, mais elle contient une grande quantité de graisses non saturées. Une seule portion de ce fruit contient 5 g d'acides gras mono-insaturés et 1 g d’acides gras polyinsaturés ! Ces acides gras peuvent contribuer à réduire le taux de cholestérol LDL dans le sang, ce qui, en retour, permet de réduire le risque de maladies cardiovasculaires telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. 

Séverine Durin apporte alors un dernier conseil lorsqu’il est consommé en salade : «L'avocat étant un aliment gras, il me paraît judicieux de l'accompagner d'un filet de citron plutôt que d'une mayonnaise, et de réserver les aliments frits pour un autre repas.»